[11:04:05] : concept-limite
[11:04:22] : dire, dans un langage humaine, des choses qui
le dépassent
[11:04:46] : par exemple, imaginons d'expliquer le concept
de couleur à un aveugle de naissance
[11:05:16] *** Appel terminé, durée 10:08 ***
[11:12:15] *** Appel vers faculte theologique ***
[11:20:16] : Je ne vous entends pas du tout.
[11:20:41] : Si vous m'entendez sans interruption, je peux
parler, sans m'arrêter.
[11:22:52] : docétisme
[11:23:04] : apparence
[11:23:23] : L'impassible souffre.
[11:24:12] : patior (passion, passif, passible, impassible,
patient...)
[11:24:22] : subir, souffrir
[11:24:49] : Dieu est impassible, pourtant il prend chair et
souffre dans sa chair.
[11:25:17] : Cette assertion était inconcevable pour la
pensée grecque et pour la pensée juive.
[11:25:54] : C'est pourquoi saint Paul dit (cf. 1 Co 1) que
la Croix est scandale pour les juifs et folie pour les païens.
[11:27:53] : Pourtant, la foi des chrétiens est bien que le
Verbe s'est fait chair et a connu la souffrance, la croix, la mort et le
tombeau, puis il est ressuscité, en vivifiant ainsi notre nature humaine et en
communiquant la vie à l'homme mortel.
[11:28:18] : Faites-moi signe quand je peux reprendre les
explications orales.
[11:29:19] : 1 Jn
[11:29:33] : "Celui que nos mains ont touché..."
[11:29:50] : Dieu s'est approché si près de nous, qu'il
s'est laissé toucher.
[11:30:02] : >< gnosticisme
[11:31:01] : À l'époque antique (paléochrétienne), il
existait deux grands centres de pensée, deux écoles majeures de philosophie.
Lesquelles?
[11:31:17] : Alexandrie et ?
[11:31:27] : Antioche!
[11:32:02] : Alexandrie et Antioche étaient ces deux centres
majeurs, avec des écoles de pensée différentes.
[11:32:27] : Chacune des deux écoles avait sa méthode de
lecture de la Bible et sa conception de l'homme et de Dieu.
[11:32:54] : Ainsi, on peut voir que, dans l'histoire, les
courants théologiques, jusqu'à l'ère byzantine, ont été soit antiochiens, soit
alexandrins.
[11:34:42] : Dans la pensée alexandrine (centre majeur de l'hellénisme
de l'époque), on voulait concilier le fait que Jésus est le Fils de Dieu, mais
que Dieu demeure impassible et inaccessible.
[11:35:20] : C'est dans cette optique qu'est apparu
l'arianisme. Arius était un prêtre alexandrin, mû probablement par une
intention de concilier l'inconciliable.
[11:36:28] : Bien sûr, Arius, comme tous ses contemporains,
n'ignorait pas les Écritures (à cette époque, on lisait et mémorisait beaucoup
la Bible, plus qu'aujourd'hui); donc, il ne pouvait pas réfuter le fait que
Jésus est le Fils de Dieu.
[11:36:42] : Toutefois, il avait sa propre compréhension de
cette filiation divine de Jésus.
[11:37:32] : Ainsi, il pensait que le fait que Jésus est le
Fils de Dieu signifie qu'il est la première création du Père, puis qu'il a
continué, avec le Père, à modeler la création.
[11:37:53] : Ainsi, chez Arius, il y aurait eu un
"temps" où le Père était seul.
[11:38:41] : Mais ceci est faux, selon l'orthodoxie: nous
croyons que le Père et le Fils (avec le Saint-Esprit, mais nous en parlerons
plus tard) sont consubstantiels, c'est-à-dire qu'ils partagent un même être.
[11:42:35] : Pour fonder leur approche, les orthodoxes
utilisent la Bible. Ainsi, lorsqu'on lit Mc 1 et Ml 3, on voit que l'Évangile
proclame la divinité de Jésus. Cela est encore plus éclatant dans Jn 1.
[11:47:17] : Chez Mt, on dit cela autrement: Jésus est
l'Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec nous, Dieu parmi nous, Dieu qui se fait l'un
de nous (en tout semblable à nous, sauf qu'il ne connaît pas le péché).
[11:48:32] : Chacun des évangiles, ainsi que les épîtres,
nous enseigne implicitement (parfois de manière pourtant éclatante) que Jésus
n'est pas un "simple" ange de Dieu ou un "simple" prophète,
mais qu'il est le Dieu Fort, l'un de la Trinité, qui vient se faire le
"pont" entre l'incréé (Dieu) et le créé (l'homme).
[11:49:10] : Oui, Jésus est ce "pont", ce faiseur
de pont (en latin, pontifex) qui unit, dans sa personne, les deux éléments
séparés, la divinité et l'humanité.
[11:49:37] : Notre union à Dieu ne s'est pas faite par la
violence, mais dans la douceur d'un être fragile, né de Marie.
[11:54:25] : Est-ce qu'accepter l'arianisme aurait été si
grave que cela? Oui! Car, derrière cette doctrine apparemment anodine, se cache
un danger majeur d'ordre sotériologique.
[11:54:55] : Ainsi, philosophiquement, les Pères grecs ont
avancé cet argument majeur: ce qui n'est pas assumé n'est pas sauvé.
[11:56:07] : Το μεν απρόσληπτον αθεράπευτον· ο δε ήνωται Θεώ
τούτο και σώζεται (S. Grégoire le Théologien - celui qu'on désigne, en
Occident, donc souvent en français, comme Grégoire de Nazianze).
[11:56:45] : Traduction: Ce qui n'est pas assumé n'est pas
soigné; c'est ce qui est uni à Dieu qui est guéri/sauvé.
[11:57:39] : Le salut n'apparaît pas ici comme une
justification juridique (la rédemption d'un prisonnier), mais comme la guérison
d'une faiblesse (dont l'élément principal est la mort).
[11:58:25] : Retenez bien cet argument de S. Grégoire le
Théologien, car il servira pour la réfutation de quasiment toutes les hérésies
successives de l'histoire ecclésiale.
[12:00:05] : Prière de bien lire et relire et re-relire ces
phrases pour la semaine prochaine.
[12:00:13] : Soyez prêts à définir chaque mot.
[12:00:51] : exemple: nuances entre justification,
rédemption, salut, guérison, etc.
[12:01:08] : préparez des questions!
[12:01:24] : Notre cours est prévu, tous les mercredis, de
10h30 à 12h00.
[12:01:36] : Hors période de vacances, bien sûr!